
Dans la soirée, l’Empereur prit un bain et invita le comte à venir, dès le lendemain, en prendre également dans la baignoire.
— Sire, dit le comte en hésitant, je ne sais si je dois accepter !.. Votre Majesté.— Allons donc, mon cher, interrompit le nouvel hôte de Longwood, en prison il faut savoir s’entraider. Je ne saurais, après tout, occuper cette machine tout le jour, et ce bain vous fera autant de bien qu’à moi !Quelle bonté, quelle sollicitude pour ceux qui l’entouraient! Et l’on a osé dépeindre un tel homme sous les traits d’un tyran égoïste et cruel!.
Le Martyr de Sainte-Hélène, histoirede la captivité de Napoléon Ier, par Adolphe Huard, librairie des Communes, page 33